Lancia Beta
Montecarlo Turbo Groupe 5
![](LHA105_MontecarloTurboGruppe51978_1981E_1024.jpg)
La Beta Montecarlo
a bien failli naître avec l’écusson Fiat. En effet, les premiers coups
de crayon du coupé sont ébauchés par Pininfarina, en 1972, pour
remplacer la Fiat 124 Sport. Reprenant le principe de base de la
petite X1/9 née en 1971, la future sportive est dessinée autour d'un
moteur central transversal dont l’implantation découle d'une étude
réalisée dans les ateliers Abarth. Quelques mois auparavant, le
styliste italien a dévoilé la Ferrari 512 BB aux lignes anguleuses,
dont il s'inspire pour la robe de celle qui ne deviendra pas une Fiat.
Une première présentation a lieu lors du Salon de Turin 1974. Pour ce
prototype, frappé de la marque Fiat, un quatre cylindres de 124 Abarth,
un 1800 double arbre, est adopté. Mais, au Salon de Genève de mars
1975, coup de théâtre : la voiture réapparaît dotée, cette fois, d'un
moteur de deux litres, également d'origine Fiat puisque équipant les
132 mais aussi les Trevi et Beta, portant fièrement la griffe
Lancia... Que s’est-il passé pour en arriver à un tel retournement de
situation ? En fait, la réponse est toute simple : Fiat s'est rendu
compte qu'il ne fallait pas grand chose pour adapter son spider 124 au
marché américain et renonçait, par la même occasion, à produire la
nouvelle sportive. Du coup, Lancia, le nouveau venu (en 1969) dans le
giron du géant turinois, hérite et adopte le coupé à moteur central.
Ce n'est pas un mal car, si la firme de Vincenzo brille de mille feux
en compétition routière grâce à la formidable Stratos (Championne de
Monde dès 1974 pour trois années consécutives), la gamme, pourtant
récemment renouvelée, ne comporte que des voitures jugées aseptisées.
Baptisée Montecarlo en raison des trois victoires (en 1954 sur l'Aurelia
de Chiron-Basadonna, en 1972 sur la Fulvia HF de Munari-Manucci et en
1975 sur la Stratos de Munari-Manucci) acquises par la marque à ce
jour (Lancia en signera encore neuf autres jusqu'à l'édition 1992),
l'ex-future Fiat tombe à point nommé pour prolonger la glorieuse
lignée des Aurélia, Flaminia et Fulvia. Et, comme l'affirment les
dépliants publicitaires, « ses solutions technologiques d'avant-garde
et ses performances sensationnelles s'accordent magnifiquement avec la
tradition et l'image Lancia ».
![](lancia-beta-montecarlo-proto.JPG)
![](NY.jpg)
La Monte-Carlo ne
connaît pas un immense succès, même aux Etats-Unis, où elle est vendue
sous le nom de Scorpion. Modernisée en 1980, elle disparaîtra du
catalogue en 1985, après avoir été produite en 7 595 exemplaires. Si
le côté commercial n'a guère remonté la trésorerie de la marque, la
Montecarlo (sans tenir compte du paradoxe dû à son nom) a permis à
Lancia, et ce n’est pas rien, de renouer avec la piste. Car, à
quelques exceptions marginales près, Lancia n'a pas construit de
voitures spécifiques au circuit depuis les D24 et D50 de 1954…
UNE MONTECARLO SILHOUETTE
Le 6 mai 1979 aux
6 Heures de Silverstone, soit vingt-six années après la victoire de
Fangio à la Carrera Panaméricaine et vingt-cinq après celle d'Ascari
aux Mille Miglia, sur D 24, une Lancia biplace remet les roues dans
une épreuve sur piste du Championnat du Monde. La Beta Montecarlo
Turbo est baptisée par Riccardo Patrese et Walter Rohrl. La belle
Italienne, malheureusement, abandonne au quatrième tour : les
mécaniciens constatent une banale perte du bouchon de radiateur
d'eau... Ce faux pas n'empêchera pas Lancia d'enlever, dès la première
saison de la Montecarlo, le titre de Champion du Monde des Marques en
moins de 3 litres! Et ce n'est qu'un début. Pourtant, moins d'une
année avant, ces premiers pas sur le circuit anglais, c'est le vide :
le service compétition de Lancia, détaché chez Abarth, ne s'occupe que
des Stratos et des rallyes, il n'est absolument pas question
d'envisager une quelconque participation en circuit. D'ailleurs, le
personnel et les structures n'existent pas pour lancer un tel
programme. Cela n'arrête pas Cesare Fiorio, patron du service course,
qui remarque que la Montecarlo se prêterait admirablement à la
réglementation Groupe 5 qui vient d'être adoptée pour le Championnat
du Monde des Marques. Cette catégorie « voitures de production
spéciales », réservée aux voitures de série mais permettant de larges
modifications, favorise les autos bien construites. Ce qui est le cas
de la Montecarlo.
![](1979nurburgring.jpg)
Une division 2,
réservée aux moins de deux litres, permet à un constructeur débutant
de s'exprimer. Fiorio soumet sa proposition au « comitato corse » du
groupe Fiat. Le comité approuve et, immédiatement, une course contre
la montre est engagée. Abarth étant surchargé par le programme rallye,
un nouveau service course est créé. Le projet va prendre forme avec
l'étroite collaboration du Centre de Recherches Fiat. Gianni Tonti est
chargé de la coordination de l'élaboration du propulseur. Le chantier
débute dès le mois d'août 1978. Dans un premier temps, l'Annexe J, qui
régit le sport automobile, est attentivement examinée pour assimiler
tous les aspects de la réglementation. Premier point, et capital, «
aucune modification ne peut être apportée à la coque de série », sinon
un allégement et un renforcement par une structure tubulaire. La
cellule de la Beta Montecarlo de production, bien conçue à la base,
semble parfaitement appropriée. En revanche, toute liberté est laissée
quant aux ailes et capots, que ce soit pour la forme ou les matériaux.
Seule contrainte, les vitres de portières « doivent être du matériau
d'origine homologué et l'ouverture d'origine de ces vitres doit être
conservée ». Le moteur, lui, est quasiment libre à condition de
conserver l'aspect de série… « Le bloc moteur d'origine sur la voiture
de base devra être conservé. La cylindrée sera libre et pourra être
obtenue par un changement de la course et/ou de l'alésage. Les
chemisages sont libres ». Même régime pour la boite de vitesses qui
est laissée à l’imagination du constructeur pour autant que les
carters ressemblent à ceux de série. Mais l'architecture générale ne
doit pas être modifiée : « Le moteur doit être placé dans le
compartiment d'origine et l'orientation du vilebrequin d'origine doit
être conservée. De même, la boîte de vitesses doit rester à son
emplacement d'origine. Les suspensions conserveront leur principe
d'origine alors que les ajouts aérodynamiques (ailerons, becquets...)
sont autorisés. Les roues, comme le poids total, doivent respecter un
barème imposé. En septembre, la Montecarlo Groupe 5 est presque
entièrement dessinée mais le choix du moteur doit être encore défini
et il ne reste plus que sept mois avant la première épreuve prévue en
mai 1979. Cesare Fiorio souhaite entamer le programme dans la
catégorie moins de deux litres. Le moteur, obligatoirement basé sur le
quatre cylindres double arbre, positionné transversalement au centre
de la voiture, devra être turbocompressé. En tenant compte du
coefficient multiplicateur de 1,4 imposé aux mécaniques surcomprimées,
la cylindrée géométrique doit être fixée à 1425 cm3 pour frôler la
limite de 2 litres. Le rapport alésage x course est figé à 82 x 67,5
mm. Arrivé à ce stade, Gianni Tonti se rend à Weissach, le centre de
recherche de Porsche, en octobre 1978, pour «pomper» quelques
solutions techniques. A son retour, tout va aller très vite. Le
nouveau moteur, qui prend la dénomination de 14.78 T (1,4 litres, 1978
Turbo), est monté.
![](1980silverstone-patrese.jpg)
Il utilise un bloc
de Beta 1800 fondu pour les USA, une culasse de Fiat 131 Abarth à
quatre soupapes par cylindre, des bielles issues d'un précédent projet
de Coupé Beta HF et des pistons Borgo ou Mondial. Ferrari se charge de
la fonderie alors que Teksid s’occupe des pièces forgées. Une
injection mécanique Bosch Kugelfischer est adoptée et l'on greffe un
turbo KKK équipé d'un échangeur Behr et d'une soupape de décharge...
Porsche. Naturellement, comme tout vrai moteur de course, la
lubrification est assurée par un carter sec avec réservoir d'huile
séparé. Les passages au banc se succèdent et la mise appoint
progresse. Pour les débuts de cette mécanique, on se contente d une
déjà belle puissance de 350 chevaux. Pendant ce temps, Colotti
construit une boîte de vitesses dont les pignons (à taille droite)
ressembleront, par leurs dimensions, à ceux d'une série poids lourds…
Parallèlement Pininfarina façonne la maquette de la Montecarlo de
course et affine ses caractéristiques aérodynamiques en soufflerie
alors que le châssis et les suspensions sont élaborés à Verano chez
Gianpaolo Dallara. Le 13 décembre 1978, la Beta Montecarlo Turbo
Groupe 5 est dévoilée à la presse. La course contre la montre n'est
pourtant pas encore achevée car les essais sur piste n'ont pas encore
été effectués et il faudra attendre février pour inaugurer la voiture,
sur le petit circuit de Verano, avec Claudio Maglioli à son volant.
Pour ces premiers tours de roues, le moteur définitif, pas encore
totalement achevé, est remplacé par un 131 Abarth atmosphérique de 220
chevaux. Ces tests se montrent encourageants au point que la
Montecarlo signe un chrono record pour le Groupe 5. Enfin, le 22 avril
1979, à peine deux semaines avant Silverstone, la première épreuve,
Riccardo Patrese baptise la version définitive sur le circuit de
Vallelunga. Cette fois, il utilise le vrai moteur qui, dépassant tous
les espoirs, développe 370 chevaux à 8 500 trs/min. Le 6 mai suivant,
l'échéance sera respectée : Patrese et Rôhrl seront à Silverstone au
volant de la Lancia Beta Montecarlo Turbo... Et à l'arrêt officiel du
programme Montecarlo, en 1982 pour cause d'avènement du groupe C, le
bilan sera brillant Une deuxième version, utilisant un plus gros
moteur la plaçant dans la division 1 des plus de deux litres, sera
construite, de nombreux lauriers seront récoltés et Lancia décrochera
trois autres titres de Champion du Monde.
![](1981-monza.jpg)
L'AVENTURE EN
SILHOUETTE
Depuis
l'exploit de la construction de la Montecarlo Turbo à une vitesse
record (dont le moteur fut réalisé en 7 mois) et le semi échec de
l'inauguration à Silverstone, l'équipe Lancia ne chôme pas. Dans la
pratique, les voitures sont construites par les ateliers Abarth (il y
aura onze exemplaires dont sept 1 425 et 1 429 cm3 et quatre 1 773
cm3), exploitées et développées par les hommes de Cesare Fiorio -
avec, notamment, Markku Alen et Riccardo Patrese comme pilotes d'essai
- alors que l'entretien des moteurs est dévolu à Maglioli. Cette
organisation se révélera très efficace puisque les titres 1979, 1980
et 1981 en division 2 (moins de 2 lires) seront décrochés. Les
meilleurs résultats seront à mettre à l'actif du moteur 1 425 cm3
(moins de 2 litres avec le coefficient 1,4) et, dans une moindre
mesure, du 1 429, apparu en 1980 avec un alésage augmenté de 1 mm,
permettant de passer, toujours avec le coefficient, b la division 1
(plus de 2 litres). En revanche, le gros moteur de 1 773 cm3 bi-turbo
(2 432 cm3 en cylindrée corrigée) apportera plus de problèmes que de
satisfactions... Ensuite, les Silhouettes laisseront la place aux
biplaces course des Groupes 6 puis C.
SAISON 1979 :
CHAMPION DU MONDE DES MARQUES EN MOINS DE 2 LITRES
06/05 - 6
Heures de Silverstone : Patrese/Rohrl sur 1 425cc (ab.)
03/06
– 1000 km Nürburg : Patrese/Rohrl sur 1 425cc (7ème – 1er de
division)
24/06 –
Enna-Coppa Fiorio : Patrese/Facetti sur 1 425cc (2ème – 1er de
division)
05/08 – 6
Heures Brands Hatch : Patrese/Rohrl sur 1 425cc (5ème – 1er de
division)
![](Brands_Hatch-1979-08-05-031-Patrese-Rohrl.jpg)
25/10 - Tour d'Italie : Villeneuve
(déclassé) et Patrese (déclassé)
![](Giro_d_Italia-1979-10-25-576-villeneuve.jpg)
![](Giro_d_Italia-1979-10-25-577-Patrese.jpg)
SAISON 1980 :
CHAMPION DU MONDE D’ENDURANCE EN MOINS DE 2 LITRES
02/02 – 24
Heures de Daytona : Facetti/Finotto sur 1 425cc privée (10ème
– 1er de division)
![](Daytona-1980-02-03-004-Facetti-Finotto.jpg)
16/03 – 6
Heures de Brands Hatch : Patrese/Rohrl sur 1 425cc (1er absolu),
Cheever/Alboreto sur 1 425cc (2ème) et Facetti/Finotto sur
1 425cc privée (4ème)
13/04 – 6
Heures de Mugello : Facetti/Finotto sur 1 425cc privée (4ème
– 1er de division) et Patrese/Cheever sur 1 429cc (1er
absolu)
![](Mugello-1980-04-13-002-Alboreto-Rohrl.jpg)
![](Mugello-1980-04-13-026-Facetti-Finotto.jpg)
![](Mugello-1980-04-13-033-Patrese-Cheever.jpg)
27/04 – 1000 km
de Monza : Patrese/Rohrl sur 1 425cc (3ème absolu),
Cheever/Ghinzani sur 1 425cc (5ème) et Facetti/Finotto sur
1 425cc privée (12ème – 1er de division)
11/05 – 6
Heures de Silverstone : Rohrl/Alboreto sur 1 425cc (4ème
– 1er Gr. 5 – 1er de division)
![](Silverstone-1980-05-11-054-Rohrl-Alboreto.jpg)
![](Silverstone-1980-05-11-055-Facetti-Finotto.jpg)
25/05 – 1000 km
de Nürburg : Patrese/Heyer sur 1 425cc (4ème – 1er
de division) et Cheever/Ghinzani sur 1 425cc (6ème)
14/06 – 24
Heures du Mans : Facetti/Finotto sur 1 425cc privée (19ème
– 1er de division)
![](Le_Mans-1980-06-15-052-Ghinzani-Alen-Brancatelli.jpg)
![](Le_Mans-1980-06-15-053-Facetti-Finotto.jpg)
06/07 – 6
Heures de Watkins Glen : Patrese/Heyer sur 1 425cc (1er)
et Cheever/Alboreto sur 1 425cc (2ème)
![](Watkins_Glen-1980-07-06-031-Heyer-Patrese.jpg)
![](Watkins_Glen-1980-07-06-032-Alboreto-Cheever.jpg)
![](Watkins_Glen-1980-07-06-033-Ghinzani-Finotto.jpg)
17/08 – 6
heures de Mosport : Heyer/Rohrl sur 1 425cc (4ème – 1er
de division)
![](Mosport-1980-08-17-014-Heyer-Rohrl.jpg)
![](Mosport-1980-08-17-015-Ghinzani-Darniche.jpg)
![](Mosport-1980-08-17-016-Facetti-Finotto.jpg)
![](Mosport-1980-08-17-bg7.jpg)
07/09 – 6
Heures de Vallelunga : Patrese/Cheever sur 1 429cc (3ème
– 1er Gr. 5 en plus de 2litres) et Darniche/Pianta sur
1 425cc (8ème – 1er en moins de 2litres)
18/10 – Tour
d’Italie : Patrese/Alen sur 1 425cc (1er absolu) et
Bettega/Alboreto sur 1 425cc Volumex (2ème)
Il
s'agit de la première course pour Lancia courue sous les couleurs
Martini. Le Comte Gregorio Rossi, président de Martini, qui soutenait
jusque là Porsche, se tourna vers la firme turinoise suite à l'abandon
du projet 936. Bien lui prit car ce n'est pas moins de deux titres
mondiaux que la Lancia Beta Montecarlo Turbo remportera sous les
couleurs de Lancia-Martini, avant que ce duo historique dans le milieu
lanciste ne connaisse une formidable carrière en rallye avec les Lancia 037,
Delta S4 et Delta HF Integrale (représentant 7 titres mondiaux
constructeurs).
![](Giro_d_Italia-1980-11-06-698-Patrese-Alen-Kivimaki.jpg)
![](Giro_d_Italia-1980-11-06-699-Alboreto-Bernacchini.jpg)
![](Giro_d_Italia-1980-11-06-uc1.jpg)
A noter également que H. Heyer finira l'année avec le titre de Champion d’Allemagne
DRM sur Montecarlo
Gr. 5
![](Hockenheim-1980-04-13-051-heyer.jpg)
![](Norisring-1980-06-22-051-heyer-ab.jpg)
![](Spa-1980-06-01-051-heyer-3rd.jpg)
![](Spa-1980-06-01-pk4-heyer.jpg)
SAISON 1981 :
CHAMPION DU MONDE D’ENDURANCE EN MOINS DE 2 LITRES
31/01 – 24
Heures de Daytona : Facetti/Finotto/Pirro sur 1 425cc (5ème
– 1er de division)
![](Daytona-1981-02-01-003-Patrese-Heyer-Pescarolo.jpg)
26/04 – 1000 km
de Monza : Nataloni/Ricci sur 1 425cc privée (7ème – 1er
de division)
04/05 – 1000 km
de Nürburg : De Cesaris/Pescarolo sur 1 425cc (10ème –
1er de division)
10/05 – 6
Heures de Silverstone : Gabbiani/Pianta/Schon (7ème – 1er
de division)
![](Silverstone-1981-05-10-028-Patrese-Cheever.jpg)
![](Silverstone-1981-05-10-060-DeCesaris-Ghinzani.jpg)
13/06 – 24
Heures du Mans : Cheever/Alboreto/Facetti sur 1 425cc (8ème
– 1er de division)
![](Le_Mans-1981-06-14-065-Cheever-Alboreto-Facetti.jpg)
![](Le_Mans-1981-06-14-066-Patrese-Heyer-Ghinzani.jpg)
![](Le_Mans-1981-06-14-067-Gabbiani-Pirro.jpg)
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![](Le_Mans-1981-06-14-rl1.jpg)
12/07 – 6
Heures de Watkins Glen : Patrese/Alboreto sur 1 425cc (1er
absolu) et De Cesaris/Pescarolo sur 1 425cc (2ème)
SAISON 1982
18/03 - 1000 km
de Monza : Casoni/Castellano sur 1 425cc (5ème) et
Dacco/Giudici/Thatcher sur 1 425cc (7ème)
16/05 – 6
Heures de Silverstone : Crawford/Castellano/Thatcher sur 1 425cc
(10ème)
![](Silverstone-1982-05-16-048-Crawford-Castellano-Thatcher.jpg)
![](Silverstone-1982-05-16-049-Giudici-Thatcher.jpg)
![](Silverstone-1982-05-16-dw5.jpg)
![](Silverstone-1982-05-16-dw6.jpg)
19/06 - 24
Heures du Mans : Lemerle/Cohen-Olivar/Castellano sur 1 425cc
(12ème)
![](Le_Mans-1982-06-20-065-Giudici-Salam-Perrier.jpg)
![](Le_Mans-1982-06-20-066-Castellano-Cohen-Lemerle.jpg)
19/09 – 1000 km
du Mugello : Giudici/Dacco sur 1 425cc (7ème)
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